Le ‘do it yourself’ n’a jamais été aussi tendance. Et les Français sont de plus en plus nombreux à fabriquer des bijoux, des meubles, des produits ménagers .. Et le secteur de la beauté ne fait pas exception. Pour connaître le « faire soi-même » pour les produits cosmétiques, nous vous invitions à découvrir l’interview avec Isabelle Chessé-Loupy sur la Marque Tasmaë.

Tasmaë en quelques mots…

Avec Tasmaë, je souhaite aider les femmes à se réapproprier des savoirs et des savoir-faire liés aux bienfaits des plantes, de façon à reprendre en mains leur autonomie et leur féminin. Cela touche aux domaines de la santé, de l’alimentation et aussi des produits cosmétiques, sujet sur lequel Tasmaë se concentre dans un premier temps.

Comment le projet a commencé ?

Tasmaë est un projet entrepreneurial que je développe depuis 2019. J’ai commencé quand je vivais à Montréal. J’ai lancé une petite gamme artisanale de produits cosmétiques naturels, composés d’un minimum d’ingrédients, tous bio, que je vendais en direct ou dans des points de vente locaux. J’ai également organisé des ateliers pour montrer comment fabriquer soi-même ses produits de soin de la peau, avec des ingrédients naturels et peu transformés.

Le projet a évolué lorsque je suis revenue vivre en France fin 2019. Du fait de la réglementation cosmétique européenne, il est assez compliqué de fabriquer des produits de façon artisanale. Et puis je pense que savoir comment fabriquer soi-même ses cosmétiques, c’est important. C’est une excellente façon de gagner en autonomie et d’être plus en maîtrise de sa santé, de ce que l’on met sur sa peau. J’ai décidé de me concentrer sur la transmission de ce savoir-faire, qui participe d’un mode de vie plus respectueux de soi et de la planète.

Qui sont les têtes pensantes derrière Tasmae ?

Il y a moi, Isabelle Chessé-Loupy 😉 Pour me présenter en quelques mots, j’ai 47 ans, je suis mariée et maman de 2 grands ados. Je suis diplômée d’une école de commerce (l’emlyon) et j’ai également étudié aux États-Unis où j’ai obtenu un MBA de l’Université du Texas à Austin. J’ai commencé ma vie professionnelle avec une carrière assez classique à Paris, en marketing et communication dans des multinationales. Puis j’en ai eu marre des réorganisations à répétition et des problématiques de politique interne, et j’ai opéré plusieurs changements de vie : je suis partie vivre à la campagne, puis au Québec, puis à Paris de nouveau, et j’ai créé plusieurs entreprises avec mon mari, Patrice. Parce que je voulais en savoir plus sur les plantes, pouvoir soigner ma famille et acquérir un savoir-faire plus « manuel », je me suis formée à l’aromathérapie et à la fabrication professionnelle de produits cosmétiques naturels. Et j’ai voulu en faire le sujet de mon dernier projet en date, Tasmaë.

C’est d’ailleurs Patrice, mon mari, la 2ème tête pensante derrière Tasmaë : il m’aide beaucoup dans la vision stratégique de l’entreprise.

Quelle est votre mission et quelles sont vos valeurs ?

Notre mission est d’accompagner les femmes qui veulent adopter un mode de vie plus sain, plus simple, plus respectueux de soi et de l’environnement lors de cette transition, en leur transmettant des savoirs et des savoir-faire liés aux bienfaits des plantes. Les valeurs qui nous sont chères : bienveillance, authenticité et simplicité.

Pourquoi faire nous-même nos produits de beauté ?

Pour plein de raisons, parmi lesquelles :

• Savoir exactement ce que l’on se met sur la peau
• Choisir ses ingrédients : naturels, bio, issus du commerce équitable ou des circuits courts
• Personnaliser ses produits, selon son type de peau par exemple, le parfum que l’on veut, ses allergies éventuelles …
• Limiter le nombre d’ingrédients, et le nombre de produits que l’on utilise
• S’inscrire dans une démarche zéro déchet en récupérant ses contenants, en achetant ses ingrédients en vrac …
• Prendre du plaisir en fabriquant de ses mains

Quelle contribution apportez-vous au Développement Durable ?

Je participe au mouvement qui prône un changement de son mode de vie et de consommation : avec moins de produits, des produits que l’on fait soi-même ou des produits moins transformés, bio, éthiques, issus des circuits courts.

Le Greenwashing pour vous c’est …

Une série de tactiques qu’utilisent certaines marques, notamment des marques de cosmétiques « conventionnels », « de l’industrie cosmétique traditionnelle », utilisant principalement des ingrédients non naturels, issus de la pétrochimie, dans la composition de leurs produits. Elles font croire aux consommateurs que leurs produits sont « naturels » alors qu’ils ne contiennent qu’une très faible proportion d’ingrédients végétaux ou minéraux. J’en ai fait le sujet de mon premier article de blog, à retrouver sur https://tasmae.com/2019/11/06/5-astuces-pour-eviter-les-pieges-du-greenwashing/

Comment suivre les actualités de Tasmaë ?

Sur sa page Facebook , son compte Instagram et sa toute nouvelle chaîne YouTube.

Vous venez de lancer un livre blanc des recettes …, que trouve-t-on dans votre guide ?

C’est un ebook qui réunit 10 recettes de cosmétiques maison simples et efficaces. Il s’adresse à celles (et ceux ?) qui veulent débuter mais ne savent pas trop par où commencer. Il y a des explications pas à pas pour fabriquer soi-même des crème, shampoing, gel douche … Il est à télécharger gratuitement en suivant ce lien : https://bit.ly/3jVtygF